Bonjour cher camarade nous allons vous parler de nous en oubliant quelques détails bien évidemment.
Nous aimons tous deux les jeux video en particulier CALL OF DUTY BLACK OPS , dans ce jeu nous tuons des zombis nazis à plusieurs en ligne.
Bonjour à tous,
Nous nous appelons Imène et Hajar et nous sommes dans la même classe.
Nos points en communs:
- On aime beaucoup regarder la télé surtout les séries américaines ( 90 210 Berver Hills nouvelle génération, Grey's Anatomy, . . . )
- On aime sortir avec nos amis, la plage, le beau temps, la musique ( R&B,RAP,RAI . . . )
- On est très gourmandes, on aime beaucoup manger ( chocolat, bonbons, glaces . . . )
- Et on n'oublie surtout pas nos pays d'origine ( ALGeRIE , MAROC )
On aimerait voyager plus tard dans le monde entier pour découvrir les merveilles du monde.
Nous étions ravies d'avoir rencontré un écrivain connu, qui se nomme M.BRUNO TESSARECH. Nous avons beaucoup appris sur son métier d'écrivain.
Nous attendons avec impatiente la prochaine rencontre !
Dans le cadre du projet « A l’école des écrivains. Des mots partagés » nous avons fait la connaissance de notre écrivain. Il s’appelle Bruno Tessarech et il a écrit, entre autres, Les sentinelles.
La première fois que nous l’avons rencontré, c’était au collège. C’est lui qui est venu ; il habite à Bordeaux et, avec tous les travaux qu’il y a autour du collège, il a eu quelques difficultés à trouver l’entrée du collège.
C’est avec beaucoup de gentillesse qu’il s’est prêté au jeu des questions-réponses que nous lui avions préparé. Anaïs et Issam lui ont lu que le petit discours concocté la veille. Issam, toujours lui, a eu l’idée de mettre dans une boîte toutes les questions et nous les tirions au sort au fur et à mesure. Djamel et Tyra étaient, quant à eux, chargés de vérifier quelles questions avaient bien été posées pour n'en oublier aucune.
L’écrivain :
Bruno Tessarech aime se promener, lire, voyager et son métier d’écrivain fait pleinement partie de sa vie. Il n’y a pas de différence entre les deux. D’ailleurs, lors du dernier réveillon qu’il a passé en Espagne, il a pensé à écrire.
Il n’a pas pour l’instant eu l’idée d’écrire son autobiographie car il estime n’avoir rien fait d’original. Mais, dans son livre Les sentinelles, l’un des personnages, qui est fictif, lui ressemble.
Jusqu’à ce jour, il a écrit six romans (dont le premier est paru en 1996) et deux essais. Il est actuellement en train d’écrire un roman qui s’intitulerait L’ancêtre(c’est un scoop !) et dans lequel il est question de travaux. Lormont, qui est en chantier, pourrait l’inspirer…
Enfant, il était entouré de livres. Il a toujours un peu écrit, dans de petits cahiers. Il était bon élève, adorait les études.
Quand il est devenu professeur, puis papa, il a mis entre parenthèses sa carrière littéraire.
En revanche, il n’a jamais arrêté de lire. Quand on lui demande quels auteurs, il a beaucoup de mal à choisir. Il y en a tellement ! Il aime particulièrement Homère « qui a tout dit. » Lire les grands n’aide pas toujours à écrire ; ça fait peur mais ça motive aussi car on essaie d’écrire d’autres choses.
Tout lui plaît dans le métier d’écrivain, même quand il est dégoûté ; il ne connaît jamais l’ennui. Il aime essayer. Il compare son métier au sport où il faut sans cesse se battre, chercher le deuxième souffle.
Ecrire, c’est avoir le droit de rêver et de rendre concret ce qui est en soi ; comme la musique, le cinéma. Créer, c’est enthousiasmant.
Quand on essaie, on se rend compte qu’on peut le faire. Il faut faire ce que l’on désire.
Bruno Tessarech aime t-il le sport ? Et le foot en particulier ? Sa réponse intéresse quelques élèves passionnés par le sujet. Inutile de les nommer, ils se reconnaîtront ! Alors, la réponse est oui. Il aime la marche en montagne. Plus jeune, il pratiquait l’endurance. A l’école, les autres lui demandaient de faire le goal, mais il pensait toujours à autre chose. Aujourd’hui, il dit qu’il n’a plus l’âge mais il aime toujours l’idée du dépassement de soi, de l’entraînement, l’esprit d’équipe.
L’inspiration :
Avant de nous parler de lui, Bruno Tessarech nous rapporte l’anecdote de Gustave Flaubert qui confiait à l’un de se amis qu’il n’avait pas d’idée pour son roman. L’ami lui conseille d’ouvrir le journal. L’écrivain y découvre un article qui relate le suicide de la femme d’un pharmacien. On raconte qu’elle avait beaucoup d’amants. Flaubert referme le journal, il tient le sujet du célébrissime Madame Bovary.
Ecrire, c’est donc tricoter le vrai et l’imaginaire.
L’inspiration vient d’un seul coup. « T’as une idée, une question, une ambiance, quelqu’un, une parole…ça fait tilt ! C’est un peu comme tomber amoureux...
Concrètement, « c’est un truc de dingue », il a dans son appartement une grande armoire dans laquelle il a des centaines de cahiers et de carnets. Il possède, dans un autre meuble, des centaines de crayons. Quand il a une idée, il sort un carnet, un cahier et un crayon et il la note, d’abord sur le carnet puis sur le cahier. Quand il parvient à développer son idée, il prend l’ordinateur.
Il a beaucoup de brouillons. Il nous a apporté un cahier qu’il nous montre. On peut y voir des notes manuscrites sur la page de droite.
Il aime les mots, par exemple il préfère le mot « cinglé » à « fou » parce que ça lui fait penser à des « cymbales qui sonnent ».
Ecrire fait peur. Il retarde le moment de se lancer. Cela implique de grandes responsabilités et c’est angoissant.
Notre auteur écrit trois à quatre heures par jour. C’est épuisant. Et quand il n’écrit pas il y pense presque tout le temps. Il lui est même arrivé de rêver de ses personnages !
Pour conclure sur ce sujet, il nous dit que tout sert à écrire, que l’écrivain est comme une machine à recyclage.
Etre publié :
C’est toute une aventure. Tout d’abord des refus puis une maison d’édition Le dilettante qui le contacte et lui dit avoir adoré son livre ; alors c’est le bonheur. Son plus gros succès d’édition, c’est Les sentinelles qui lui ont rapporté 25000 euros. C’est beaucoup, mais il faut faire d’autres petits « boulots » car il n’y a pas de salaire fixe.
Lorsqu’un livre ne marche pas, il est voué à disparaître. Quand Bruno Tessarech a appris par courrier que son roman Les sentinelles allait paraître en collection de poche, ça a été une grande joie !
Les sentinelles :
Aussi surprenant que cela puisse paraître, son auteur ne se souvient pas des centaines d’heures qu’il a consacrées à l’écriture de ce livre. Il parle de la shoah, c’est-à-dire de l’extermination du peuple juif. Qui savait ? Qui ne savait pas ? Comment témoigner ? Comment être cru ?
Des projets ?
Bien sûr ! Continuer à écrire.
Je m'appelle Jennifer , j'ai rencontré Bruno Tessarech il était très gentil on lui a posé pleins de questions et il nous a tous répondu très gentiment.
Vous voici sur le blog ouvert à l'occasion de notre projet " A l"école des écrivains. Des mots partagés." Cette année, "notre" écrivain est Bruno tessarech et le livre qu'il nous a fait découvrir est Les sentinelles.
Nous l'avons rencontré une première fois, le jeudi 13 janvier et il s'est très gentiment prêté à nos nombreuses questions.
Il est prévu que nous rencontrions une deuxième fois, le lundi 14 mars, dans l'après-midi.
Ce blog nous permet de mettre en ligne tout ce qui est en rapport avec ce projet. Allez-y ! Ecrivez et partageons vos avis, idées, beaux mots et jolies phrases.
A bientôt !
